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Bref aperçu de Guillaume Bottazzi – Brief overview Artworks

L’œuvre d’art n’est pas surréaliste

Le Surréalisme du neurobiologiste Jean-Pol Tassin

Jean-Pol Tassin neurobiologiste, directeur de recherche à l’Inserm et addictologue a écrit « l’inconscient aux commandes » il explique dans une de ses conférences « qu’il y a deux modes dans notre cerveau, un mode analogique et un mode cognitif. Le mode cognitif est lent, il intervient sur des neuromodulateurs ou des neurotransmetteurs qui sont sous la dépendance de l’affectivité. »

Je note dans sa représentation de l’individu qu’il n’y a pas de pensées purement objectives chez l’homme puisque le mode cognitif dépend de notre affectivité.

« Il peut s’agir de systèmes de régulation du comportement, ou de ceux qui produisent de la sérotonine et de la dopamine par exemple. Nos rêves ne durent en fait que quelques secondes et c’est une phase qui traite analogiquement nos informations même si nous avons du mal à le croire. Notre système analogique est une régression. Beaucoup de gens parlent des rêves et disent n’importe quoi. Le traitement analogique, c’est une absorption en quelques millisecondes d’éléments qui impact notre cerveau et qui vont servir de référence pour nous impacter ensuite. L’enfant par exemple fonctionne sur un mode analogique, il n’a pas de mode cognitif. Cela implique qu’il peut marcher sans savoir comment il fait. Nous possédons des neurotransmetteurs comme la neuro adrénaline qui nous éveille, la sérotonine qui nous protège, la dopamine qui va à la fin décider de la hiérarchie des structures pour que la sotie comportementale soit adaptée à nos comportements. Donc, la dopamine n’est pas seulement destinée au circuit de la récompense. Ses modulateurs sont extrêmement minoritaires, 500 000 pour 3 milliards et pourtant ses neurotransmetteurs sont responsables de notre modulation, de notre régulation, et donc ont un effet psychique extrêmement important. La dépression par exemple est un épuisement des neurones régulateur dopamine et sérotonine. Les antidépresseurs permettent à cet ensemble de neurones de se reposer afin de retrouver un état normal. Lorsque nous nous endormons, les régulateurs vont progressivement s’arrêter pendant le sommeil paradoxal, ce qui fait qu’il n’y plus de possibilité de faire de traitement cognitif parce que les modulateurs sont arrêtés. Et c’est important qu’ils soient arrêtés parce qu’ils sont extrêmement fragiles, ils ont besoin de récupérer, de se reposer. Le cerveau travaille toute la nuit en analogie, mais comme ils sont fragiles ils ne peuvent pas s’arrêter pendant plus de vingt à trente minutes. Nous nous réveillons donc en moyenne une douzaine de fois par nuit. Quand les modulateurs redémarrent ils entraînent un fonctionnement cognitif et ce qu’il se passe c’est que vous êtes dans un état d’analogie, donc vous n’avez aucune perception de ce qui se passe et physiologiquement, il y a une réactivation modulatrice et entre ce temps ou vous vous éveillez et rendormissiez, vous allez avoir ou non un rêve. Ce rêve durera de 500 millisecondes à une seconde jusqu’à trois secondes. Ce rêve n’a pas lieu pendant le sommeil mais au moment des micro-réveils. Sigmund Freud disait que le rêve est sans censure mais c’est parce qu’il n’a pas le temps de faire de la censure. L’interprétation des rêves est liée à la détection des symboles de ses rêves. Pour lui l’artiste traduit en cognitive ses rêves analogiques, et l’artiste qui vous touche, vous touche analogiquement, ce n’est pas du cognitif. L’émotion que l’on a d’une œuvre vient de l’inconscient, vient de l’intérieur. Le rêve qui vient des sensations et des émotions réelles. »

Je note que pour lui le mode analogique est un mode lié au sensible, sensations et émotions.

« Depuis 1960 le neurophysiologiste Michel Jouvet avait repéré le sommeil paradoxal, c’est une part du sommeil dans lequel on dort mais nos yeux bougent et comme ils bougent il a considéré que l’on rêvait pendant cette période et depuis beaucoup de gens le croit. En réalité on ne peut pas rêver pendant le sommeil paradoxal les neuro régulateurs sont inactifs, on fait que de l’analogie. Au micro-réveil qui suit on peut avoir un rêve. »

En synthèse du point de vue du neurobiologiste Jean-Pol Tassin, l’analogie est notre inconscient. Il révèle notre affecte et nos liens à un environnement spécifique vécu. Il montre l’être sans filtre et sans limite et cela implique que pour lui l’œuvre d’art est un acte surréaliste qui révèle notre vérité profonde nommée l’inconscient.

L’œuvre d’art n’est pas Surréaliste

J’ai fait un rêve hier soir dont je me souviens ; il entremêle mon vécu et mon ressenti, il exacerbe mes craintes et cela mêlé à des situations réelles tels que Jean-Pol Tassin le décrit.

Je n’ai jamais rêvé abstrait et je ne peins pas des œuvres figuratives. Il n’y a pas dans mes rêves de dormant, d’onirisme, de légèreté esthétique et précisément celles que je retrouve dans mes créations. Il n’y a pas de lien avec une approche des formes, de la qualité atmosphérique des images ou de ses interprétations esthétiques. Il n’y a pas de rêves qui aillent dans le sens de mon imaginaire et je me sens plus inspiré en observant un paysage plutôt que mes rêves qui ne m’inspirent pas du tout. L’imaginaire de Gaston Bachelard est antérieur à la pensée et aux sentiments, un imaginaire qui est une reconstruction et non pas une chose de subit. Cet imaginaire nous permet de nous approprier les espaces, de se retrouver en phase avec son histoire, de se recréer confronté à l’irréalité des images, de se reconstruire et de se renouveler. Cet imaginaire prend forme dans nos éveille. Il est le fruit d’une reconstruction consciente et inconsciente.

Selon moi, l’imaginaire est beau et provient d’un acte créatif. C’est un acte de sublimation tel que le décrit Sigmund Freud. C’est la transformation d’énergies qui proviennent du dehors et du dedans, c’est la reconstruction d’un être intégré qui essaye de se dépasser.

« Tout le monde a pensé que le sommeil est du cerveau, par le cerveau et pour le cerveau. Nous négligeons le fait que nous ne sommes pas des cerveaux, nous sommes des mécanismes, nous sommes intégrés, tout ce que nous faisons est intégré à tout le reste » explique le neuroscientifique Paul Shaw de l’Université de Washington à Saint-Louis.

L’imaginaire est une chose mentale, le fruit d’une reconstruction, un univers réinventé qui nous contribue à vivre mieux et à nous élever. Il nous stimule à travers des expériences sensorielles et crée une activité esthético-cognitive. Une expérience sur des souris intitulée « … » a démontré qu’en enrichissant leurs environnements et en favorisant leurs stimulations sensorielles ; leurs capacités cognitives avaient augmenté de quatre pour cent en quinze jours. La nécessité de se nourrir de notre imaginaire et non pas de nos rêves semble sans appel.

Comment ce tableau peut nous transformer ?

Œuvre in-situ à Anvers

Œuvre in-situ à Anvers sur une maison peinte à la chaux. Elle s’inspire de la villa impériale de Katsura au Japon. Cette peinture légère et évanescente jouxte plusieurs hectares de faune et de vie sauvage.

anvers bottazzi

L’ia peut nous déshabiller

voici une démonstration

Nos différence ou nos préjugés

Grue japonaise sur une branche de pin par Ohara Koson, 1900-30 Estampe japonaise, gravure sur bois en couleur - Japanese crane on a pine branch by Oha

Grue japonaise sur une branche de pin par Ohara Koson, 1900-30 Estampe japonaise, gravure sur bois en couleur

Guillaume Bottazzi – Avril 2025

FR : Le blanc est souvent pris en exemple pour expliquer comment une couleur peut être reçue de manière différente ; c’est la couleur des morts en Chine et au Japon et c’est la couleur des robes de mariée dans les pays de cultures occidentales et chrétiennes. Ainsi, il est vrai que ces facteurs contextuels et culturels interviennent dans notre prisme, mais des contres exemples n’excluent pas pour autant la biologie de nos systèmes. Au Japon, le blanc peut aussi être reçu autrement. Par exemple, les murs qui sont fréquemment blancs sont très appréciés et il y a une fascination pour les grues blanches. Au Pays du Soleil Levant, la grue japonaise symbolise la paix, la chance et la longévité. De même, on associe cet animal sacré à la fidélité et à la sagesse. Ainsi, de nombreuses croyances et superstitions émanent de cet oiseau de bonheur appelé Tsuru. On dit qu’une grue peut vivre 1000 ans ou encore qu’un couple de grues présage un mariage heureux.

Oeuvre en cours de réalisation, Anvers

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Oeuvre en verre de 80m², Camargue

80m² Guillaume Bottazzi's work

Ado – Analyse de l’Art

guillaume bottazzi sur ado, un site de critiques d'art

Collection permanente, Paris

guillaume bottazzi à paris