Biographie
Guillaume Bottazzi est un artiste visuel français, né en 1971, qui a installé son atelier depuis 2012 à Bruxelles. Il exerce son activité depuis plus de 30 ans, notamment en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Reconnu comme un pionnier du mouvement de la neuroesthétique, il a signé plus de 100 œuvres d’art dans des espaces publics. Il reçoit des commandes privées et publiques de musées comme le Musée d’Art Mori, le Musée d’Art International Miyanomori, le Musée d’Art Suntory, le Centre National d’Art de Tokyo ou la Fondation Tokyo Metropolitan d’Histoire et de Culture ; de ministères, comme le ministère de la Culture, le ministère de l’Education nationale ou le ministère de la Santé ; d’investisseurs, comme Sofitel, Mori Building Co. Ltd, BNP Paribas, la Société Générale, Nexity, et de nombreuses entreprises du CAC 40… A 17 ans, Guillaume Bottazzi décide de devenir artiste et d’en faire son unique activité, qu’il exerce depuis 1990. C’est à partir de 1992 qu’il réalise des œuvres sur sites spécifiques qui connaissent un grand succès. Ses œuvres d’art environnementales, à l’intérieur comme à l’extérieur, relèvent d’une réflexion globale intégrant différents paramètres, notamment contextuels. A ce jour, l’artiste a reçu commande de plus d’une centaine d’œuvres dans des espaces publics. Guillaume Bottazzi collabore également avec des architectes de renom, comme par exemple Valode & Pistre, Kanji Ueki, Anthony Béchu, Valero Gadan ou Tom Sheehan… Il est à ce jour consulté pour le choix d’architectes dans le cadre de programmes neufs. Guillaume Bottazzi est également l’auteur du premier livre pédagogique qui explique les mouvements de l’art moderne et contemporain aux enfants de 7 à 13 ans. Cet ouvrage est destiné à les accompagner dans leur parcours scolaire. Enfant, le peintre passait ses journées dans un cabinet d’architecture d’intérieur qui appartenait à sa mère, mais sa famille s’étant opposée à son choix de devenir artiste, c’est en vivant dans la rue, à Florence qu’il a fait ses débuts. Il commence par étudier la peinture dans cette ville d’Italie et étudie plus tard à New-York au Baruch College. L’artiste se considère comme un autodidacte. En France, lauréat d’un concours, il s’installe dans un atelier attribué par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), qu’il abandonne pour migrer dans la région sud. Il part ensuite pour vivre et développer son activité à New York où il s’installe dans les années 2000. A New York, ses œuvres ont été présentées par la galerie Goldstrom et l’Annex Gallery, annexe du White Cube. Elles font partie des collections William Whipple et Queen Shorough aux Etats-Unis. L’artiste réalise également des expositions en Russie pour le Musée National d’Art de Novosibirsk et pour le Centre National d’Art Contemporain de Moscou. En 2004, l’artiste se trouve en résidence au Japon où il passe la plus grande partie de son temps jusqu’en 2012. En 2010, sous l’initiative du Gouvernement de la Métropole de Tokyo, de la Fondation Tokyo Metropolitan d’Histoire et de Culture, du Centre National d’Art de Tokyo, du Musée d’Art Suntory, de la ville de Tokyo, de Mori Building Co. Ltd et du Musée d’Art Mori, Guillaume Bottazzi a créé une œuvre abstraite et monumentale de 100 m², au cœur de Tokyo. En 2011, le Musée International d’Art Miyanomori au Japon lui commande la plus grande peinture du pays, qui habille tous les murs du musée et organise une exposition de ses œuvres. Les entrées de cette exposition personnelle de Guillaume Bottazzi ont contribué à soutenir les victimes du tremblement de terre et du tsunami. Ce musée possède la plus grande collection de Christo et Jeanne-Claude en Asie et Océanie et quelque 3 000 photographies de l’artiste Daido Moriyama. Font également partie de sa collection des œuvres des artistes Lucio Fontana, Frank Stella, Robert Rauschenberg, Jasper Johns, Lee Ufan et Guillaume Bottazzi. Cet événement a notamment été soutenu par l’Institut français et par l’Ambassade de France au Japon. En 2012, Mori Building Co. Ltd, suivant la sélection du Musée d’Art Mori, a passé commande de plusieurs œuvres à l’artiste. Elles prennent place dans le nouveau gratte-ciel Ark Hills Sengokuyama, au cœur du nouveau quartier de Toranomon au centre de Tokyo. Depuis 2004, Guillaume Bottazzi est représenté par la galerie Itsutsuji. Cette galerie majeure au Japon lui permet de s’imposer avec plusieurs commandes artistiques. Elle a découvert et représente des artistes comme Simon Hantaï, Pierre Soulages, Yayoi Kusama, Ay-o, et a aussi introduit des mouvements comme le groupe Supports/Surfaces, dont Claude Viallat, Louis Cane, Daniel Dezeuze et Jean-Pierre Pincemin, ainsi que Pierre Buraglio, Gérard Titus-Carmel, François Rouan, Jean-Michel Meurice et Guillaume Bottazzi. Artiste invité dans le cadre de Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture, il réalise un tableau de 36 m². Ce projet a été soutenu par l’Ambassade de France en Belgique. En 2015, il réalise un tableau de 216 m² à Paris La Défense, en face de la tour D2. L’artiste a collaboré durant de nombreuses années avec la galerie Artiscope. Cette galerie majeure a battu le record de ventes aux enchères en France en 2012 et a introduit de nombreux protagonistes de la scène artistique contemporaine, dont des artistes de l’Arte Povera, avec Alighiero Boetti, Giulio Paolini, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto et comme la Transavanguardia, avec Sandro Chia, Francesco Clemente, Enzo Cucchi et Mimmo Paladino. Guillaume Bottazzi reçoit également des commandes de pays d’Europe ou de Chine et fut l’invité du « French May » à Hong Kong en 2016, événement soutenu par le Consulat Général de France à Hong Kong et Macao en partenariat avec le Leisure and Cultural Services Department et le gouvernement de la région administrative spéciale de Hong Kong. Son exposition, dans un espace de 565 m², a participé à l’un des plus grands événements culturels d’Asie, qui a reçu un million sept cent mille visiteurs. C’est à Bruxelles, avec la Commission européenne, la municipalité et avec le soutien du Consulat Général de France et de l’Ambassade de France en Belgique, qu’il a réalisé place Jourdan, dans le quartier européen, un tableau de 16 mètres de haut qui s’inscrit au patrimoine de Bruxelles-Capitale. L’intention de Guillaume Bottazzi est de rendre à l’art sa présence, présence qui a peu à peu disparu de notre quotidien depuis la fin des années 30. En 2023, quarante de ses œuvres in situ ont été présentées pour la 40ème édition des Journées européennes du patrimoine. En 2024, il réalise un polyptyque de 150 m² à Paris La Défense. Labélisé par Paris 2024 pour l’Olympiade Culturelle, il est visible de la Grande Arche, dans le prolongement de la sculpture de Richard Serra. Cette oeuvre intègre le plus grand parcours artistique à ciel ouvert de France. De Alexander Calder à en passant par Joan Miró, César, Daniel Buren et Takis, les plus grands artistes ont marqué le quartier d’affaires. Guillaume Bottazzi a créé sa propre Maison de Création, semblable à une Maison de Haute Couture. Le créateur collabore avec des équipes de poseurs, artisans, verriers, électriciens et techniciens dont la réputation n’est plus à faire en matière d’excellence. Ses œuvres rétro-éclairées et ses œuvres in situ, qui connaissent un grand succès, sont notamment vendues à des acteurs du CAC 40 et à de nombreux architectes de renom.