les émaux sur verre

L’émail est une matière naturelle réduite en poudre et composée de différents minéraux, comme la silice, le feldspath, le kaolin, les oxydes métalliques, le titane, le carbonate de cuivre, le cobalt, l’oxyde de fer, le manganèse, l’étain…

Le verre est d’abord nettoyé, afin de le débarrasser des impuretés qui peuvent subsister à la suite de l’usinage. Les pigments sont ensuite déposés sur le verre, en suspension dans une huile volatile.
Grand Paris, France, oeuvre en cours de réalisation, livraison 2022
Guillaume Bottazzi doit d’abord traduire en dimensions réelles ses esquisses avant de les transposer sur le verre. C’est à la trempe du verre que se fait la fusion avec les émaux.

La trempe consiste à porter le verre à haute température en le passant dans un four, jusqu’à atteindre une température proche de son point de ramollissement, entre 550 et 700 °C en fonction de sa composition. Il est ensuite refroidi rapidement en surface en le plongeant dans un bain à basse température.
Le verre une fois trempé est généralement feuilleté.
Contrairement aux impressions sur verre, les émaux ont une grande durabilité, une grande résistance aux rayons solaires, aux rayures et aux agents chimiques.
La réputation des équipes en coordination, mais aussi poseurs, artisans, techniciens, ne sont plus à faire en matière d’excellence. Les émaux sur verre réalisés par Guillaume Bottazzi sont uniques et créés et fonction de différents paramètres, notamment contextuels.
